L'ouverture à la concurrence pour l'établissement et l'exploitation de réseaux publics de télécommunications mobiles de quatrième génération (4G) a été officiellement lancée, jeudi dernier, par l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT). L'appel à la concurrence s'adresse aux trois opérateurs de télécommunications mobiles de droit algérien. Un délai de trois mois leur est accordé pour l'acquisition de l'équipement nécessaire, avait indiqué la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (TIC), Imane Houda Feraoun, soulignant que les autorisations d'exploitation de la 4G entreront en vigueur au dernier trimestre de 2016. Les opérateurs concernés peuvent retirer le dossier d'appel à la concurrence auprès de l'ARPT, entre le 10 et le 13 janvier. « Lors de l'élaboration du cahier des charges pour le lancement de la 4G, les opérateurs de téléphonie mobile ont été invités à assurer un seuil minimum de couverture de 10% au cours des quatre premières années dans les wilayas de leur choix et à élargir ce service aux régions du sud dans un délai de trois ans », avait fait savoir la ministre. Le ou les opérateurs qui seront qualifié(s) à l'issue de l'examen des offres auront à déployer la 4G graduellement à travers le pays, à charge de couvrir l'ensemble du territoire dans un délai maximal de quatre années. La 4G est une génération de la technologie mobile plus développée que la 3G, laquelle est considérée comme étant la première du réseau mobile à offrir une connexion Internet à haut débit avec une vitesse minimum de 144 kb/s. L'arrivée de la 4G est censée assurer une meilleure rapidité en termes de connexion notamment, en sus d'autres services et applications. L'Algérie avait procédé, en avril 2014, à l'introduction de la téléphonie fixe de quatrième génération, devenant ainsi le premier pays à l'échelle nord-africaine et le second au plan continental à acquérir cette technologie.