L'Alliance nationale républicaine (ANR) a salué, hier, par le biais de son secrétaire général, Belkacem Sahli, l'avant-projet de révision constitutionnelle qui consacre « de nombreux acquis démocratiques à même de consolider l'unité et l'identité nationales et de renforcer l'Etat de droit ». Dans une allocution à l'ouverture des travaux du bureau national du parti, Sahli a précisé que l'avant-projet de révision constitutionnelle « consacre la volonté du pouvoir de parachever les réformes politiques et de les approfondir vue d'ancrer une démocratie sereine et participative ». Le projet consacre par ailleurs, ajoute Sahli, « les aspirations légitimes de la société vers plus d'ouverture et davantage de droits et de libertés ». Il a en outre salué « la constitutionnalisation des principes souverains de la politique extérieure concernant notamment le rejet de l'ingérence dans les affaires internes des pays et la nécessité de privilégier les solutions pacifiques dans les conflits ». Sahli a indiqué que des propositions seront adressées au président de la République, ajoutant que l'ANR estime « important d'introduire celles-ci dans le texte du projet ». Celles-ci concernent notamment « le nomadisme politique, et l'invalidation des élus (députés ou élus locaux) qui ne respectent pas leurs engagements comme cela est en vigueur dans de nombreux pays ». L'ANR ne voit pas d'inconvénients que des compétences parmi la communauté à l'étranger se portent candidats aux hauts postes de responsabilité du pays ». A propos des mandats présidentiels, Sahli a estimé que leur limitation « n'est pas un critère de pratique démocratique », soulignant qu'il faut trouver des mécanismes juridiques qui garantissent l'intégrité des élections et l'impartialité de l'administration.