Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a proposé, hier, à Annaba d'utiliser l'alphabet arabe dans la transcription de la langue amazigh promue dans l'avant-projet de révision de la Constitution comme langue officielle. Présidant l'ouverture d'un stage de formation des cadres et militants du FJD sur la jurisprudence constitutionnelle, Djaballah a considéré que l'écriture de la langue amazigh en lettres arabes lui « permettra d'être complémentaire et consolidante de la langue arabe ». Il a déploré « l'omission » dans l'avant-projet de révision de la Constitution de souligner le caractère avec lequel sera écrite cette langue, estimant que son écriture en langue latine sera « un abandon de l'arabe, qui porterait atteinte à l'équilibre social et nécessiterait de ce fait de recourir à la consultation du peuple ».