Environ 32.000 hadji sont attendus pour la saison 2016. Le nombre définitif sera connu au mois de février après la réunion de la direction chargée de cette opération, a souligné, hier, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, en marge de la cérémonie de signature de la convention cadre avec le ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat. « Rien n'est encore définitif. Selon nos informations, l'Arabie saoudite a décidé de maintenir la réduction de 20% du quota officiel. Nous estimons que le quota des hadji algériens sera entre 31.000 et 32.000 », a-t-il souligné, rappelant que le quota de l'Algérie est normalement de 39.000 à 40.000 hadji. « Une fois les opérations d'extension à La Mecque finalisées, nous pensons qu'un retour au quota initial est fort probable », a-t-il indiqué lors d'un point de presse. Le ministre a affirmé que son département œuvre à l'amélioration des conditions de séjour des hadji dans les lieux saints de l'Islam. Il a indiqué qu'une délégation algérienne composée de représentants de différents ministères se rendra le 28 du mois en cours en Arabie saoudite en vue de conclure les contrats relatifs à la saison du hadj. « L'Algérie est le premier pays à entreprendre cette démarche cette année. Nous allons conclure des contrats pour la location, notamment de logements et de restaurants », a-t-il relevé. Pour ce qui est du coût du pèlerinage, Mohamed Aïssa a indiqué qu'il sera connu après la signature des contrats. « La délégation va nous faire part du coût global en riyal de l'opération hadj. Pour définir les coûts en dinar, une réunion interministérielle sera programmée au mois de mars, laquelle prendra en compte le taux de change et la valeur de la monnaie saoudienne par rapport au dollar américain », a expliqué le ministre. Pour ce qui est de l'encadrement de cette opération, il a fait savoir que la commission nationale du hadj s'est réunie récemment en vue de sélectionner les agences de voyages publiques et privées devant prendre part à l'opération. Selon lui, un nombre important d'agences s'est porté candidat. Mohamed Aïssa a évoqué également la mise en place d'un nouvel organigramme au niveau de l'Office national de pèlerinage et de omra qui a prévu un directeur pour le hadj et un autre pour la omra.