Il s'agit de 30 promotions au poste de directeur dont 13 au niveau des directions de l'urbanisme, du bâtiment et d'architecture, 7 au niveau des offices de promotion et de gestion immobilière (OPGI) et 10 autres au niveau des directions des équipements publics. « Neuf femmes ont été concernées par ces promotions, reflétant l'importance accordée par le ministère aux compétences féminines du secteur », a ajouté la même source. Dans le cadre de ce mouvement, 30 directeurs ont été mutés dans d'autres wilayas (18 directeurs de l'urbanisme, du bâtiment et d'architecture et 12 directeurs des équipements publics). Le ministre a mis fin aux missions de 15 directeurs dont 5 directeurs du bâtiment, d'urbanisme et d'architecture, 6 directeurs d'office de promotion et de gestion immobilière et 4 directeurs des équipements publics. Selon la même source, cette décision est motivée par les « faibles résultats obtenus et le manque de compétence » de neuf directeurs, soulignant qu'un directeur d'OPGI sera traduit en justice pour dépassements. Trois directeurs concernés par la décision de fin de fonctions ont été admis à la retraite, dont deux à leur demande. Par ailleurs, le ministre a décidé d'adresser des mises en demeure à trois directeurs des équipements publics et un blâme à 29 directeurs dont cinq directeurs d'OPGI et deux directeurs d'urbanisme, du bâtiment et des équipements publics et 22 directeurs de l'habitat en raison du bilan insuffisant enregistré dans leurs wilayas dans le domaine du logement rural. Le ministère vise à travers ce mouvement à consacrer le principe de compétence dans la nomination, le contrôle périodique, le suivi continu de la performance des responsables du secteur et la valorisation des effectifs féminins.