C'est ce qu'a annoncé, hier, le directeur général de la CNR, Slimane Melouka, au forum d'Echâab. L'autre nouveauté introduite par la CNR est l'installation prochaine d'un centre d'appel téléphonique pour répondre « aux préoccupations des citoyens, particulièrement des retraités ». Il est prévu également de renforcer le système de communication en saisissant les retraités non par courrier mais via SMS. « Désormais le retraité peut recevoir des SMS l'informant, entre autres, du montant de sa retraite et des nouvelles revalorisations », a expliqué Melouka, informant que la valorisation des pensions de retraite pour l'exercice de 2016 n'est pas encore fixée. Elle sera discutée au mois de mars avec les partenaires sociaux et appliquée au mois de mai. La revalorisation a été de l'ordre de 5% en 2015. Le DG de la CNR a affirmé qu'aucun changement n'est prévu dans le système de retraite, soulignant qu'il n'est ni question de mettre fin à la retraite proportionnelle ni de réduire la période des années de travail pris en compte dans le calcul de la retraite. « La retraite est comptabilisée soit par rapport aux dernières années ou les cinq meilleures années de travail », a-t-il précisé. Il a fait savoir que sur les 2,7 millions de retraités, 500.000 relèvent de la proportionnelle et le reste du régime général. Pour l'année 2015, la CNR a, selon lui, enregistré 120.000 départs à la retraite. Qu'en est-il de la revendication des enseignants inhérente au départ à la retraite après 25 ans de service ? Pour le DG de la CNR, cette revendication ne pourra être satisfaite. « Il s'agit de garder la pérennité du système de retraite basé sur les contributions des travailleurs », a-t-il expliqué. Le service militaire sera-t-il pris en charge dans le calcul de la retraite ? Sur cette question, le DG a été affirmatif. « Oui, mais pas dans le cadre de la retraite proportionnelle », a-t-il précisé, notant que les contrats de pré-emploi sont pris en compte dans le calcul de la retraite. Pour ce qui est de l'instruction du Premier ministre relative à la mise à la retraite des travailleurs ayant atteint l'âge de 60 ans, Melouka a souhaité à ce qu'il y ait une réflexion au profit de ceux qui veulent continuer à travailler.