Le DG de la Caisse nationale de retraite (CNR), Slimane Melouka a été l' « Invité de la rédaction » de la Chaine III de ce mardi 06 octobre. Questionné sur le maintien ou la révision de l'âge actuel du départ à la retraite, qui est fixé à 60 ans, il a répondu que "pour le moment (...) il n'y a rien du tout dans ce sens, je vous rassure". Tout en poursuivant : " et les avantages qui sont octroyés aux citoyens en matière de retraites proportionnelles, et retraites anticipées, et de retraite sans condition d'âge sont maintenus, et sont toujours de vigueur et d'actualité", a-t-il indiqué. Le DG de la CNR a tenu à souligner, au cours de son intervention à la Chaîne III que le contexte financier actuel n'affecterait pas les pensions de retraite, " pour le moment nous veillons à la pérennité du système", a-t-il assuré. Il a également ajouté que "compte tenu du fait que les dépenses vont crescendo donc les cotisations vont de même, et nous veillons à ce que le citoyen puisse bénéficier de sa pension. Sur ce plan, je vous rassure (...) les acquis vis-à-vis de ces retraités seront maintenus, et je tiens à rassurer les auditeurs que ces acquis ne seront jamais remis en cause ". Toujours concernant la pérennité du système financier de la CNR, il a signalé que des mesures vont être prises pour « mettre à contribution des taxes à prélever, notamment sur la consommation de tabac et au bénéfice de la protection de l'environnement ». Slimane Melouka est revenu également sur les versements annuels de la CNR qui atteignent « approximativement 2 millions 700 mille bénéficiaires de pensions et d'allocations de retraite, et de pensions et d'allocation de reversions ». Tout en précisant qu' « il y a 1 million 700 mille retraités qui bénéficient de pensions et d'allocations, et le 1 million restant concerne les reversions, c'est à dire les bénéficiaires post-décès de ce genre d'avantages ». Au sujet des revalorisations de retraites, le DG de la CNR a souligné que « nous n'avons des retraites au dessous du SNMG, d'ailleurs il y a la contribution de l'Etat dans ce sens, par rapport au complément différentiel ». Et d'ajouter : « pour votre information l'assiette de calcul pour la pension de retraite en Algérie, est sur les cinq dernières années, ou sur les cinq meilleures années, contrairement aux autres pays, où l'assiette de cotisation est de 10 années, voire 20 années, voire toute la carrière ». Imène AMOKRANE @ImeneAmokrane