La publication du classement Webometrics de janvier 2016, pour les universités et centres de recherche, confirme le bond qualitatif des institutions algériennes qui se maintiennent en bonne position, ont indiqué, dans un communiqué, le professeur H. Aourag et le professeur M. Sellami de la direction générale de la recherche scientifique (DGRS) Diverses stratégies sont adoptées par les chefs d'établissement afin d'assurer une meilleure visibilité de leur potentiel scientifique et pédagogique, ont ajouté les signataires du communiqué. Cette prise de conscience est partagée par les responsables des facultés, laboratoires de recherche et des bibliothèques universitaires, qui s'impliquent davantage dans le développement des contenus à destination de la communauté des enseignants et des chercheurs. « Sur quelque 25.000 institutions d'enseignement supérieur recensées à travers le monde, l'Algérie place deux universités dans le top 2000 mondial. Il s'agit de l'Université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès et l'USTHB Alger ainsi que trois EPST (Cerist, CDER, CRSTRA) dans le top 1.000 des centres de recherche, sur 7.500 structures classées », a-t-on noté. Dans le top 20 des universités maghrébines, l'Algérie place 12 institutions, le Maroc 6 et la Tunisie deux. Dans le top 100 des universités du monde arabe, l'Algérie place 16 institutions. « Nous avions mentionné dans nos différents rapports que nous ambitionnons de placer au moins trois universités algériennes dans le top 500 à l'horizon 2020. Il faudra aller dès à présent vers une politique et une stratégie élitistes. Le monde de l'enseignement supérieur connaît des changements rapides, où chacun perçoit la nécessité d'une nouvelle vision qui devrait être centrée sur l'innovation pédagogique, la gouvernance et le renforcement des TIC. Un des moyens d'améliorer la qualité de l'enseignement supérieur est de passer par le classement des établissements d'enseignement supérieur et la publication à travers les médias des résultats pour créer une forte compétitivité », estiment les professuers Aourag et Sellami.