Le tronçon de l'autoroute du littoral au niveau de Zéralda a été submergé par l'eau suite à l'éclatement d'une canalisation de 90 centimètres de diamètres. L'incident a eu lieu vers 5 heures 30 du matin, dans la localité de Mahelma, circonscription administrative de Zéralda. L'eau, charriant de la terre, s'est déversée sur l'autoroute causant une perturbation du trafic routier. Les services de la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal) ont été dépêchés sur les lieux pour réparer la canalisation. Sur les lieux, les services de la Seaal, secondés par les équipes des ressources en eau, de la direction des travaux publics et d'Asrout assainissement des routes) étaient pied d'œuvre pour réparer la conduite. Cette dernière, en fonte ductile, d'une durée de vie de 30 ans, a été posée en 2005, selon Slimane Bounouh, directeur de l'exploitation d'eau au niveau de la Seaal. Les raisons de cet incident ne sont pas encore connues,dira ce responsable. Mais la thèse la plus plausible retenue reste la haute pression d'eau. Pour Bounouh, les habitants de la bande côtière n'ont pas souffert de la coupure d'eau. Celle-ci n'a duré que quelques heures, le temps de basculer l'eau potable sur une deuxième canalisation. « En 2015, nous avons sécurisé la chaine côtière par la mise en place d'une deuxième conduite de 700 millimètres », a signalé Bounouh. Le but, a-t-il poursuivi, est d'assurer l'eau potable H24. « Cet incident n'a pas eu d'impact sur l'alimentation en eau potable puisqu'en moins de trois heures, la seconde conduite est entrée en fonction », a-t-il affirmé. Sur l'autoroute de Zéralda menant vers Alger, les agents d'Asrout, de la DTP, des ressources en eau et de la Seaal sont en train de curer les avaloirs et de nettoyer la chaussée boueuse, tandis que les gendarmes régulaient la circulation automobile. Pour le responsable du service des ressources en eau, Kamel Benkercha, « la situation est maîtrisable ». « L'eau charriant de la boue n'a pas obstrué la chaussée mais elle l'a rendue glissante, d'où une attention particulière est recommandée en pareil cas », a-t-il soutenu.