Les travaux du premier Conseil extraordinaire des ministres du G5-Sahel ont débuté, vendredi dernier, à Nouakchott avec la participation des ministres de Mauritanie, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et du Tchad. Dans le discours d'ouverture, le ministre mauritanien de l'Economie et des Finances, Moctar Ould Diay, a souligné que le conseil s'ouvre alors que le contexte mondial et régional reste « marqué par la persistance de foyers d'instabilité ouverts ou larvés ». Il a ajouté que « le sous-développement a fait le lit (...) de l'extrémisme, du terrorisme, de la criminalité transfrontalière et les formes de trafics illicites ». Ce conseil, premier du genre depuis la création du G5-Sahel en décembre 2015, s'est ouvert en présence de son secrétaire permanent, le Nigérien Najim Elhadj Mohamed. Selon Najim Elhadj, le conseil a à son ordre du jour « d'importants sujets qui détermineront la feuille de route du secrétariat permanent et des actions dans le temps et dans l'espace ».