Le directeur général de la Sûreté nationale, le général-major Abdelghani Hamel, a affirmé, hier, à Tunis, que le haut comité du prix de l'émir Nayef pour la sécurité arabe récompensera les thèmes qui contribuent au traitement des « problèmes sécuritaires de l'heure ». Abdelghani Hamel, qui s'exprimait lors de la réunion du haut comité, dira que le monde est confronté aujourd'hui à de « nouveaux dangers qui exigent la mobilisation de toutes les énergies, l'appui aux efforts communs et le renforcement de la coordination entre les services de sécurité et les forces vives dans les sociétés arabes pour faire face aux défis ». Ces défis en appellent également à « l'implication de tous les acteurs (savants, hommes de culture, journalistes et citoyens) et tel est précisément le but recherché par ce prix », a ajouté le directeur général de la DGSN. Le prix de l'émir Nayef pour la sécurité arabe concerne cinq catégories. Il s'agit du prix de la performance sécuritaire, le prix des programmes sécuritaires pionniers, le prix des études sécuritaires, le prix de l'innovation dans le domaine sécuritaire et le prix de la créativité médiatique, en sus de la médaille de l'émir Nayef de la sécurité arabe. Des universitaires et des chercheurs d'Algérie et de différents pays arabes sont en lice pour ce prix d'une valeur de 100.000 dollars avec des contributions en relation avec la sécurité, la créativité et les études stratégiques. Le général-major Abdelghani Hamel a été désigné à ce comité à l'occasion de la 32e session du Conseil des ministres arabes de l'intérieur (CMAI) en mars dernier. Les travaux de cette réunion, qui s'est déroulée sous le patronage du secrétariat général du CMAI, ont regroupé, outre l'Algérie, l'Arabie saoudite, le Qatar et la Jordanie.