La fédération algérienne d'athlétisme a tenu, jeudi dernier, son assemblée générale ordinaire à salle des conférences du stade olympique du 5-Juillet. Les membres de l'assemblée générale ont adopté, sans surprise, les bilans moral et financier de l'actuel président Amar Bouras. Celui-ci ne manquera pas, toutefois, de relever les contraintes financières auxquelles est confrontée sa structure. Des difficultés qui se répercutent forcément et fatalement sur l'application du plan du développement et la prise en charge des athlètes d'élite. Les problèmes financiers de la FAA se sont répercutés sur les différentes ligues qui ne trouvent pas les ressources nécessaires pour accomplir leur programme. « Nous percevons nos subventions tardivement. La fédération se trouve souvent obliger de procéder à l'endettement afin que nos athlètes puissent participer aux différentes compétitions internationales. L'endettement est devenu pour nous une solution pour sauvegarder l'image de l'athlétisme national, car un grand pays comme l'Algérie doit absolument marquer sa présence dans le concert international. Il y va de l'image de notre pays » dira, dépité, le président de la fédération, Amar Bouras, devant les membres de l'AG. Le dirigeant en question a tenté à rassurer, dans ce contexte, que les dettes destinées à l'organisation du grand Marathon international d'Alger (2015) devront être épurées à la faveur du contrat de sponsoring estimé 34 milliards de centimes, signé avec Sonatrach. En dépit de ces carences financières, la FAA procèdera, après l'adoption de la résolution par l'AG, à la création d'un fond chargé de venir en aide aux athlètes nécessiteux et à la location d'un nouveau siège. Les anciens bureaux sont devenus trop exigus. Au chapitre moral, Amar Bouras a relevé les félicitations adressés par le ministère de tutelle à sa structure après le succès ayant marqué les différents championnats de cross organisés à travers les villes du pays. La FAA compte sur Mekhloufi et Bouraâda à Rio Les contraintes relevées par Amar Bouras dans l'accomplissement de ses missions ne l'empêchent pas pour autant, d'œuvrer concrètement pour la préservation de l'image de notre athlétisme. Une discipline qui continue à procurer de la joie au sport algérien, à l'instar de la médaille d'or olympique remportée en 2012 par Taoufik Mekhloufi à Londres (1500 m). Selon les prévisions du président de la FAA, l'Algérie prétend à une récolte de deux médailles en prévision des Jeux olympiques du mois d'août prochain à Rio de Janeiro (Brésil). Pour ce faire, il compte sur Taoufik Mekhloufi et Larbi Bouraâda. Amar Bouras souligne également que sa structure entend propulser entre 15 et 16 athlètes au tournoi de Rio. Outre Mekhloufi et Bouraâda, l'Algérie a qualifié également la marathonienne Souad Aït-Salem. Les autres athlètes qui n'ont pas encore composté leur billet pour les JO sont tenus de réaliser les minima exigés.