La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit, a demandé, jeudi dernier, lors d'une session plénière de l'APN consacrée aux questions orales, à rencontrer les députés dans le cadre de la commission de l'Education, de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses pour répondre à leurs préoccupations relatives aux programmes éducatifs de 2e génération. La ministre a également demandé au président de la commission de l'Education d'organiser une rencontre durant la première semaine du mois d'avril pour « expliquer les programmes éducatifs de 2e génération qui seront appliqués dès la prochaine rentrée scolaire », soulignant que le président de la commission « est le seul habilité à fixer la date de cette rencontre selon son agenda de travail ». La ministre a également exhorté les députés à participer à cette réunion pour exposer leurs préoccupations et inquiétudes. Nouria Benghebrit s'est refusée à répondre à une question d'un député de l'Alliance de l'Algérie verte (AAV) qui « n'a pas respecté le règlement intérieur de l'APN qui fixe les modalités de la question orale et écrite », préférant différer sa réponse à la première semaine du mois d'avril. « Je respecte le règlement intérieur de cette institution populaire et je refuse de répondre à la rumeur. Toutes les questions sont les bienvenues et je répondrais en toute transparence et sans complexe à toutes les questions », dit-elle en réponse à la question du député relative « aux réformes de deuxième génération engagées, selon lui, sans la participation des parties concernées ». La ministre a en outre apporté les éclaircissements nécessaires concernant les réformes engagées par son département ministériel qui visent « la bonne gouvernance et l'intérêt de l'élève. La société civile a le droit de savoir ce que nous faisons pour améliorer les réformes ayant été appliquées en 2003 », a-t-elle fait savoir, précisant que « toutes les informations de son département ministériel sont accessibles via un site web qui est actualisé quotidiennement et nous travaillons dans la transparence totale ». « Nous avons la volonté de construire une école de qualité, néanmoins il est des parties et des idéologies connues qui résistent au changement », a indiqué la ministre.