Au cours de cette rencontre, il a présenté le programme des activités de l'année 2016 et le bilan de l'année 2015. Il a révélé que neuf projets ont été présentés pour montage. Il s'agit de « Un ennemi du peuple » de Haïder Benhassine, « Torchaka » d'Ahmed Rezzag, « Le moineau » de Kamel Iaïche, « Vrirouch ma alabalouch » de Djaib Kamel, « Slak el Mahline » de Nabila Ibrahim, « Nedjmat Miramar » d'Abdelmalek Laggoune, « 7 Nirvana » d'Amir Frik, « Si Mohand » d'Ahmed Khoudi, « El Fil wa el Wassit » de Hamid Remas. « Le programme que nous avons mis au point compte neuf créations, huit pour adultes et une pour enfants. Il y a également un programme d'activités parallèles au programme principal de production, notamment une résidence d'écriture dirigée par Ziani Chérif Ayad, en collaboration avec des professeurs et autres spécialistes, des tables rondes et des ateliers de formation pour les enseignants dans le cadre d'une convention entre le ministère de la Culture et celui de l'Education nationale », a affirmé Mohamed Yahiaoui. « Cette opération, qui s'étalera sur trois sessions, mars, juin et novembre 2016, sera coordonnée par les metteurs en scène Djamel Guermi et Abbas Mohamed Islam. L'organisation de ces trois journées d'étude aura lieu incessamment », a-t-il précisé. Le programme comporte aussi des tables rondes assurées par des invités nationaux et étrangers. Il y aura aussi une rencontre mensuelle animée par l'universitaire Saïd Benzerga. Yahiaoui a ensuite présenté le bilan de l'année 2015. « Au total, six productions théâtrales ont été produites : Mouak oua lakin, Haïcha, Safia, Houb Mafkoud, Sophonisbe, El Maâdoum (en tamazight). Nous avons effectué 56 tournées à travers plusieurs wilayas. Nous avonseprésenté 52 spectacles pour enfants et 139 pour adultes. En matière d'animation artistique, nous avons présenté 50 spectacles de danse et de musique. Nous avons, aussi, accueilli plusieurs troupes issues de onze pays », a-t-il indiqué. Mise en place d'un cahier des charges Il a conclu en remerciant les créateurs et en mettant en exergue le soutien et l'accompagnement de l'Anep dans cette démarche. « J'espère qu'il y aura d'autres collaborations », a-t-il souligné. Evoquant les projets, Yahiaoui a fait part d'un cahier des charges qu'il compte mettre en œuvre. Il a annoncé aussi la création prochaine d'une structure permanente chargée exclusivement du théâtre pour enfants, l'édition du répertoire du TNA à partir de cette année, la programmation de représentations accessibles aux malentendants, la reprise des matinées scolaires spécial étudiants chaque mardi après-midi. Chaque séance sera suivie d'un débat. Djamel Guermi, membre de la commission artistique, a indiqué que « sur quarante et une pièces remises à la commission, nous avons retenu 9 projets dont trois comédies, deux tragédies, une tragi-comédie, un spectacle théâtral musical, un spectacle épique et un spectacle pour enfants ». Il a expliqué que cette méthode de lecture en présence des porteurs de projet a été retenue par la commission pour des raisons liées à la transparence et au traitement rapide du texte. Selon lui, « elle empêche toute élimination pour des raisons d'humeur et autre incompatibilité. L'œuvre est disséquée en présence de l'auteur qui a toute latitude pour expliquer ses choix et porter la contradiction aux critiques et remarques de la commission ». Les porteurs des neuf projets étaient présents. Certains comme Ahmed Rezzag et Kamel Iaïche en sont à leur première collaboration avec le TNA. « C'est possible qu'il y ait une autre collaboration avec les Chinois pour mon spectacle Torchaka qui sera monté prochainement. Je traite dans cette comédie de l'histoire d'un couple évoluant dans une grande ville d'allumettes », dira Ahmed Rezzag.