Un protocole d'accord portant sur un plan d'action pour l'inclusion sociale, d'ici à l'horizon 2017, a été signé, hier, à Alger, entre le Conseil national économique et social (Cnes) et le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). Ont procédé à la signature, le président du Cnes, Mohamed-Seghir Babès, et pour l'Unicef, le représentant du bureau de pays en Algérie, Marc Lucet, qui se sont félicités, à l'occasion, de la coopération entre les deux institutions dans le sens du développement social en Algérie. En vertu de cet accord, le Cnes et l'Unicef s'engagent à coopérer pour « améliorer, quantitativement et qualitativement, les productions et la diffusion des données nécessaires à la révision des stratégies et plans de développement social afin de rendre ces derniers plus inclusifs et plus favorables aux enfants ». Les deux parties œuvreront également à « promouvoir les mécanismes actuels de ciblage des populations les plus vulnérables et de transferts sociaux, avec un accent particulier sur les enfants et la jeunesse ». « Le développement d'une culture de l'équité reliée aux objectifs de développement durable, à travers la sensibilisation des différents acteurs institutionnels et de la société civile concernés, ainsi que l'organisation de manifestations à caractère scientifique. » Pour la mise en œuvre du plan biannuel, les deux parties procéderont à la mise en place d'un mécanisme d'équité (observatoire/cellule nationale). Le Cnes et l'Unicef contribueront, par ailleurs, à faciliter l'échange d'expériences entre les institutions nationales et leurs homologues internationales œuvrant dans les domaines du développement social, et ce, en collaboration avec les autres agences onusiennes. Cet accord s'inscrit dans le cadre de la coopération stratégique 2016-2020 adoptée par l'Algérie et le système des Nations unies, englobant les quatre axes que sont la « diversification économique, le développement social, l'environnement et la bonne gouvernance ». De même que dans l'esprit du descriptif de programme de pays, agréé conjointement par l'Unicef et le gouvernement algérien.