L'Algérie et la Banque africaine de développement (BAD), dont le président est en visite à Alger depuis mardi dernier, se sont engagées à définir une stratégie de mobilisation des ressources en vue d'assurer le financement de la croissance en Algérie, a indiqué, hier, le ministère des Finances. Dans le cadre de sa première visite en Algérie depuis sa prise de fonction en septembre 2015, le président de cette banque régionale, Akinwumi Adesina, et les autorités algériennes « ont défini les bases d'un engagement commun pour le développement et la croissance en Algérie », précise le ministère dans un communiqué. La BAD a exprimé sa disponibilité à accompagner davantage l'Algérie dans son développement économique « dans le cadre d'un partenariat renforcé à travers des appuis structurants diversifiés et un apport en expertise ». Ce partenariat « aboutira, par ailleurs, à l'identification des principales contraintes à une croissance forte, génératrice d'emplois », note encore le communiqué. Selon le ministère des Finances, la BAD et les autorités algériennes ont identifié trois domaines prioritaires de partenariat. Il s'agit de l'énergie avec un accent particulier sur les énergies renouvelables, de l'industrialisation et de la diversification de l'économie, ainsi que de la transformation de l'agriculture avec l'amélioration des chaînes de valeurs.