La campagne de sensibilisation sur l'opportunité de l'emprunt national pour la croissance économique se poursuit. Au titre de facteurs quiont rendu cette démarche nécessaire, le ministère de la Communication cite le recul substantiel des recettes et des ressources budgétaires en raison de la chute des prix du pétrole et le profil de la dépense publique qui a atteint le niveau de 8.000 milliards de dinars par an. C'est dire que le retour à la mobilisation des ressources par voie d'appel public à l'épargne après plus de 20 années constitue une démarche d'efficience économique. D'où la nécessité d'un emprunt national pour la croissance économique pour maîtriser les dépenses budgétaires, augmenter les recettes fiscales ordinaires notamment la mobilisation maîtrisée et ciblée de financements extérieurs concessionnels et préférentiels. L'emprunt en question est destiné au financement des activités productives pour stimuler la croissance et créer de l'emploi. Ainsi, le produit de cet emprunt sera affecté intégralement au financement des investissements à caractère économique (port, chemins de fer, zone d'activité industrielle, logements promotionnels, irrigation agricole et autres) et sera bénéfique pour l'Etat en termes d'élargissement de l'assiette fiscale. Le communiqué rappelle que deux titres de maturités de 3 et 5 ans sont proposés à la souscription. Il rappelle aussi qu'un rendement fixe est assuré aux souscripteurs à savoir, 5% pour les titres de 3 ans et 5,75% pour les titres de 5 ans. La souscription est ouverte au niveau des réseaux bancaires et d'Algérie Poste, les trésoreries de wilaya notamment les succursales de la Banque d'Algérie. Quant aux titres souscrits, ils sont librement négociables et peuvent être achetés ou cédés à des personnes physiques ou morales par voie de transaction directe ou part endossement par le biais d'intermédiaires légales.