Les autorités financières algériennes ont tranché le débat sur la nature des obligations qui seront émises à cette occasion en optant pour une formule qui donne le choix entre des titres qui pourront être soit nominatifs soit «au porteur», c'est-à-dire anonymes. Toutes les obligations auront une valeur de 50.000 dinars et pourront être souscrites auprès de la Trésorerie centrale, la Trésorerie principale, les Trésoreries de wilaya, les Recettes d'Algérie Poste ainsi que les agences bancaires et les succursales de la Banque d'Algérie. La période de souscription de l'emprunt est de 6 mois, précise l'arrêté du ministère des Finances. La formule semble finalement avoir été affinée au cours des dernières semaines puisque les futures obligations associées à l'emprunt national comporteront deux échéances à 3 ans et à 5 ans avec respectivement des taux d'intérêt de 5 et 5,75%. «Les obligations sont librement négociables». Elles peuvent être revendues à des personnes physiques ou morales», «par voie de transaction directe», ou «par endossement» selon l'arrêté du 28 mars dernier.