Le directeur de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, le Pr Ismaïl Mesbah, a affirmé, hier, que l'Algérie œuvrait en coordination avec l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à l'éradication « définitive » du paludisme. L'Algérie « a déjà éradiqué le paludisme dans les régions nord du pays vers la fin des années 80 et elle œuvre, en coordination avec l'Organisation mondiale de la santé, à l'éradication définitive du paludisme dans les régions sud où des cas importés ont été enregistrés », a déclaré Mesbah à l'APS à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le paludisme célébrée le 25 avril. Il a précisé que l'Algérie était en phase de certification avec l'OMS dans l'éradication définitive du paludisme, rappelant que durant ces dernières années entre « 600 et 800 cas, tous importés, ont été enregistrés annuellement ». Vingt et un pays sont en voie d'éradiquer définitivement le paludisme dont 6 africains avec l'Algérie à leur tête outre le Swaziland, le Botswana, l'Afrique du Sud et les îles Comores, lit-on dans le message de l'OMS à cette occasion. Le paludisme, appelé aussi malaria, qui se propage particulièrement dans la région subsaharienne du continent africain, est causé par une piqûre d'un moustique porteur d'un virus mortel. 88% de cas dont 90% mortels ont été recensés par l'OMS dans cette région.