Le Mouloudia d'Oran est à la recherche d'un entraîneur pour succéder à Foued Bouali, démissionnaire au lendemain de l'élimination en coupe de la CAF face aux Marocains de Kawkeb Marrakech. Le président d'El Hamri, Baba, préfère, une nouvelle fois, la piste étrangère. Le technicien français, José Anigo, est dans la short-list de Baba. Celui-ci s'est empressé d'ailleurs d'annoncer, jeudi dernier, avoir conclu avec l'ancien directeur sportif de l'Olympique de Marseille. Le premier responsable des Hamraoua est allé jusqu'à souligner la venue d'Anigo à la fin du mois en cours à Oran, pour parapher son contrat en sa qualité de nouvel entraîneur du MCO. Il n'en fut rien finalement ! Le Français a démenti avoir conclu le moindre accord avec le dirigeant en question, se contenant de révéler avoir juste rencontré Baba dans un hôtel à Marseille, où les deux hommes ont discuté des sujets relatifs au football. José Anigo a indiqué aussi qu'il est possible d'aller exercer son métier ailleurs qu'Oran. « Oui on s'est rencontrés (avec les dirigeants du club algérien) dans un hôtel à Marseille et on a parlé de football. Mais je ne serai pas à Oran fin mai, je serai peut-être ailleurs », déclare-t-il à Radio FM. Décodés, les propos d'Angio sonnent comme un refus de la proposition oranaise. Le président des Rouge et Blanc d'El Hamri se voit, du coup, contraint d'explorer d'autres pistes en vue de régler le plus tôt possible ce dossier. D'après des échos parvenus d'Oran, Baba serait déjà en contacts avec d'autres entraîneurs locaux et étrangers. Il semble même que la piste de Boualem Charef tienne la route. Les deux hommes ont discuté dernièrement sans pour autant dégager un accord. La question est restée en suspens sans que Charef fournisse une réponse claire. Très actif avant même l'ouverture du marché estival des transferts, le premier responsable du MCO est en contacts avec nombre de joueurs en prévision de la saison prochaine. Outre le gardien de l'ASO Chlef, Salhi, le MCO est aussi sur les traces de Beldjilali, Benayada (USMA) et Bouazza (CRB). Si Salhi n'a pas donné sa réponse à la proposition de Baba en raison de ses ambitions d'embrasser une carrière professionnelle dans le Vieux continent, les Beldjilali, Benayada et Bouazza auraient donné leur accord de principe. A noter que le Mouloudia d'Oran a compromis toutes ses chances de prétendre à une place sur le podium qualificative à une épreuve continentale. C'est ce qui explique d'ailleurs les grandes ambitions de Baba de renforcer qualitativement son « team », afin qu'il puisse revenir rapidement sur la scène africaine.