Au cours de l'inauguration du théâtre régional d'El Eulma, qui a fait l'objet d'une grande opération de réhabilitation, le ministre a précisé que la société est « seule responsable » de la production culturelle et de la création, rappelant les grandes réalisations dans le secteur de la culture, citant le théâtre de Biskra, en cours de réalisation, que le ministre avait inspecté dimanche dernier. Mihoubi a, à cette occasion, souligné que « le secteur de la culture doit beaucoup au président de la République, Abdelaziz Bouteflika », qui a doté, a-t-il précisé, « le secteur de moyens permettant à la culture de devenir un élément essentiel dans la vie des citoyens ». Il a rappelé, à ce propos, que la dernière révision constitutionnelle a consacré la culture en Algérie, la considérant un droit fondamental pour les citoyens, à l'instar du droit à la santé ou à l'éducation. Mihoubi a ajouté que l'étape de la culture de consommation est révolue et que le pays a accédé à l'étape de la production et l'investissement dans la culture devant constituer « une valeur ajoutée » pour la société, appelant les acteurs de la scène culturelle à davantage de créativité et de production culturelle de qualité. Le ministre de la Culture avait entamé sa visite à El Eulma par l'inauguration du théâtre régional de la ville dont les travaux de réhabilitation ont nécessité une enveloppe financière de 130 millions de dinars, avant de présider l'ouverture des journées littéraires de la ville, qui devront se poursuivre trois jours durant. Au cours de la cérémonie, l'ordre de mérite culturel a été décerné au réalisateur Ahmed Rachedi, au journaliste Achour Chorfi et à la poétesse Oum Sihem. Le ministre a assisté à la générale de la pièce « Kanou houna, kanou maâna » (ils étaient là, ils étaient avec nous), produite par la coopérative Afkar oua Founoun d'El Eulma, sur un texte de Nasser Chouar et co-réalisé par le dramaturge, Wahid Achour. « Kanou houna, kanou maâna » rend hommage aux hommes de lettres algériens.