Des citoyens de Tadmaït (17 km à l'ouest de Tizi Ouzou) s'en sont pris au siège de leur APC. Ils ont fait usage d'une violence extrême en saccageant pratiquement tout le rez-de-chaussée où se trouvent les bureaux de comptabilité, du service social et de la saisie des passeports biométriques. Le président de l'APC, Omar Meziane, nous a indiqué que « c'est le fait de personnes contre lesquelles l'APC avait mené des opérations de salubrité publique en détruisant leurs mahchachas (bars clandestins, ndlr) et qui n'ont pas apprécié que l'Assemblée veuille rendre à la ville de Tadmaït sa quiétude ». Selon Meziane, les responsables de ces actes de vandalisme ont été identifiés et une plainte a été déposée. Selon les témoignages recueillis, les « casseurs » auraient agi suite à l'abattage d'un chien, appartenant à un citoyen par le P/APC qui aurait fait usage de son arme à feu. Une thèse réfutée par le premier magistrat de la commune qui affirme que « l'APC, suite aux instructions du wali, a engagé une opération d'abattage de chiens et de chats errants, vecteurs de maladies. Elle a engagé une équipe composée de chasseurs de la localité accompagnés des services d'hygiène de la commune ». Au cours de cette opération, « nous avons abattu un chien errant qui appartiendrait, selon les auteurs de la casse, un citoyen. Ce qui est faux puisque ce chien est connu de tous pour être un animal sans maître. C'est ce fallacieux prétexte que ces gens ont trouvé pour se venger de l'APC qui leur a fermé leurs commerces. Ils n'ont pas apprécié de perdre les millions de dinars qu'ils engrangeaient grâce à leur commerce de débauche », conclut le P/APC.