Des membres du Parlement allemand (Bundestag) et des représentants de l'association Liberté pour le Sahara occidental ont appelé à l'organisation d'un référendum d'autodétermination au Sahara occidental, selon un communiqué rendu public, jeudi dernier, à l'occasion d'un débat lors de la session plénière consacrée à cette cause. Ces députés représentant quatre partis politiques, à savoir l'Union chrétienne-démocratique d'Allemagne (CDU), le Parti social-démocrate (SPD), le parti de gauche (Die Linke) et le parti de centre gauche (Alliance 90/Les Verts), ont appelé également à proroger le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso) à la surveillance des droits de l'homme. Au Danemark, le nouveau président de la Jeunesse démocratique sociale, Lasse Quvang Rasmussen, a, pour sa part, réaffirmé le soutien de son parti au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Cette déclaration est intervenue après une rencontre avec le représentant du Front Polisario auprès du Danemark, Abba Malainin, qui lui a exposé les différents aspects de l'occupation illégale du Sahara occidental. Cette dernière colonie en Afrique occupée par le Maroc depuis 1975 est, entre autres, soumise à un embargo médiatique. Une nouvelle délégation de parlementaires espagnols s'est vu interdire d'entrer à Laâyoune occupée, ont rapporté hier des médias espagnols. Pour le député Monset Prado, cité par l'agence EFE, le fait d'empêcher la délégation de rentrer à la ville signifie « que les autorités marocaines ont beaucoup à cacher », notamment qu'il ne s'agit pas de la première expulsion de citoyens espagnols désirant se rendre dans les territoires sahraouis occupés. Prado a estimé que dans d'autres situations, « cela aurait créé un incident diplomatique » avant d'appeler « le gouvernement espagnol à demander une explication sur l'expulsion de cette délégation parlementaire.