Dans une interview qu'il nous a accordée, le président de la FIJ, Ali Benjamaâ, a exprimé sa satisfaction par rapport au niveau du championnat national. Il estime que la patte existe. «Il y a une évolution sur les plans organisationnel, technique etc. Je félicite le GSP qui a un réservoir de champions, sans oublier les équipes de Baba Hassen, Oran, Constantine et ceux du sud», a-t-il déclaré. Concernant l'ambiance dans laquelle le docteur Benjamaâ exerce ses fonctions, il n'a pas hésité de la qualifier d'excellente. «C'est une famille qui n'a pas perdu un degré de son authenticité. Le judo est le symbole de l'éducation et de l'amitié. Ce qui est encourageant, c'est que tout le monde se met au travail dans tous les pôles. D'ailleurs, il y a une vraie ruche d'athlètes qui alimente les différentes sélections nationales», souligne-t-il. Il poursuit en évoquant la mobilisation de plusieurs régions. «Que ce soit à Relizane, à Oran, ou à Constantine, il y a un labeur remarquable. Je pense que les équipes nationales cadettes, juniors et seniors sont sur la bonne voie». L'ancien champion d'Afrique estime que les rapports avec la Fédération internationale sont très bons. «Les relations sont excellentes et basées sur le respect mutuel. Les conventions sont un autre aspect favorisant la très bonne coordination. Preuve à l'appui, la FIJ ne ménage aucun effort pour nous aider, afin de participer à des stages internationaux», signale-t-il. Selon notre interlocuteur, le même cas est valable pour le ministère de la Jeunesse et des Sports. «On n'a aucun problème avec la tutelle. Cette dernière répond toujours favorablement à nos doléances», dira-t-il. A propos des infrastructures, le responsable du judo algérien a insisté sur l'importance du dojo régional. «A chaque fois que le niveau s'élève, l'organisation doit suivre. On va tout faire pour créer des dojos régionaux, à l'image de celui de Bouzaréah. Ils sont l'outil principal du développement de ce sport. Mon souhait est de mettre à l'avenir un centre complet de préparation à la disposition de nos judokas. Il sera doté de toutes les commodités. Ce que je peux dire est que la discipline est en perpétuelle progression», conclut-il.