L'opération relative à l'établissement des passeports biométriques pour les membres de la communauté algérienne établie en France est en phase d'achèvement, a appris l'APS, hier, auprès de l'ambassade d'Algérie. « L'opération passeport biométrique est en phase d'achèvement à travers nos dix-huit postes consulaires en France et le taux d'enrôlement a atteint 77,3% », a-t-on précisé. La même source a expliqué que ces résultats ont été atteints « grâce aux moyens matériels et humains supplémentaires qui ont été mis en place ». De même, a-t-on indiqué, le mouvement associatif a été mis à contribution dans la collecte des dossiers sde demandes de passeport. Les délais d'acheminement des passeports vers les postes consulaires ont été raccourcis et le ministère des Affaires étrangères a pris en charge les cas de rectification au niveau de l'état civil, avec le concours du tribunal de Sidi M'hamed (Alger). « Une telle mesure évite aux ressortissants concernés des démarches lentes et onéreuses », a-t-on souligné. Par ailleurs, au cours de l'inauguration, samedi dernier, du nouveau siège du consulat de Créteil, le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, avait annoncé que la facilité de voyager en Algérie avec la présentation d'un passeport d'une nationalité étrangère et de la carte d'identité nationale pour les membres de la communauté algérienne établie à l'étranger, n'ayant pas encore établi de passeport biométrique, a été prorogée. « Le gouvernement a été appelé à prendre, dans des conditions particulières, la décision de permettre aux compatriotes qui n'ont pas encore leur passeport biométrique, s'ils disposent d'un autre passeport d'une autre nationalité, de pouvoir entrer en Algérie sur la base du passeport étranger et de la carte d'identité nationale », a-t-il déclaré. Il a indiqué que cette facilité, « exceptionnelle », « n'a pas vocation d'être permanente ». « Ainsi, les compatriotes qui souhaitent entrer en Algérie, notamment pour la période du ramadhan, ont cette possibilité », a-t-il ajouté, soulignant que le gouvernement a « à cœur » de servir ses compatriotes dans d'autres circonscriptions, d'autres villes et d'autres pays ».