Sous la coupe de Salah Bouchekriou, qui a décidé d'aller jusqu'au bout de son contrat, les coéquipiers de Berkous veulent repartir sur de bases solides, en gardant un petit espoir par rapport à une éventuelle wild card pour prendre part au prochain mondial. Voulant retenir la leçon, la fédération algérienne a tracé un programme de préparation périodique pour l'ensemble des sélections nationales, à commencer par les seniors. La reprise avec un effectif local Vu la période de disponibilité limitée des joueurs évoluant à l'étranger (un mois par an), le sélectionneur national a relancé la machine, en faisant appel à un groupe de joueurs issus du championnat national. Le dernier stage, écourté en raison du déroulement de la 25e journée du championnat excellence, a vu le retour de quelques anciens internationaux, à savoir le gardien Samir Kerbouche, Abdelhafidh Hadjaidji et Hamza Zouaoui (CRB Baraki), sans oublier l'ailier gauche du groupement sportif des Pétroliers, Riad Chahbour. Ce dernier, qui a brillé par son absence lors de la dernière CAN, a décidé de reprendre du service, lui qui avait envisagé de prendre sa retraite internationale. Ces chevronnés sont venus en renfort aux quelques jeunes qui ont fait leur baptême du feu avec les Verts, en l'occurrence Ali Boulahsa (JES Skikda), Smail Boumehdi (GSP) et Amine Wahrani. Domiciliés à l'hôtel Les Mass des Planteurs de Ouled Fayet, les Loudf et consorts se sont entraînés dans les salles de Douera et Bousmail au rythme d'un biquotidien, à savoir une séance le matin (de 9h à 11h) et une autre l'après-midi de 17h à 19h. Mettant en collaboration avec l'ex-directeur technique national, Azeddine Bensbaâ, un projet pour reconstruire l'équipe nationale A, Bouchekriou a été associé à Rabah Gherbi dans le staff technique des U21. Cette sélection a entamé depuis deux mois la préparation pour le mondial de la catégorie qu'abritera l'Algérie en août 2017. A partir de cette équipe nationale, Bouchekriou choisira les meilleurs pour les intégrer dans la sélection seniors. Une reconstruction que le quintuple champion d'Afrique (81, 83, 85, 87 et 89) veut solide. Ceci dit, la solidité relèvera du temps et du volume des stages que donnera la FAHB au sept national. Le handball algérien a besoin de revenir à ses traditions qui ont servi de modèles aux Egyptiens, Tunisiens, Angolais et même à d'autres pays africains. L'exemple angolais est le plus illustratif. Les responsables de la petite balle angolaise ont donné carte blanche à un staff technique depuis 1998. Une politique qui a porté ses fruits, puisqu'en 2016 les Palancas Negras ont eu le luxe d'arracher une 3e place qualificative pour le prochain championnat du monde. L'heure est à la mobilisation générale pour donner à la nouvelle vague de handballeurs de la stabilité et des moyens. Ce qui les mettra sur la voie de la résurrection sur la scène continentale dès 2018 pour viser le titre africain et pourquoi pas les JO-2020.