à l'issue de la réunion interministérielle présidée par le Premier ministre Abdelmalek Sellal, consacrée à l'affaire de la fuite des sujets du baccalauréat, la ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit a rencontré, hier, les représentants des syndicats du secteur ainsi que l'association des parents d'élèves. Les représentants des syndicats ont formulé une série de propositions, notamment la nécessité de refaire les épreuves concernées par les fuites de sujets. Pour le président de l'Association des parents d'élèves, Ahmed Khaled, il fallait « revoir entièrement l'examen en annulant la session de mai 2016, revoir les épreuves concernées par la fuite des sujets, adopter un barème spécial dans la correction des copies des centres d'examen où la fuite était massive ou revoir le bac partiellement ». Le CLA a insisté sur la nécessité de refaire les épreuves car, selon lui, « ce serait une erreur de ne pas programmer une nouvelle session du bac ». Ce syndicat a proposé un bac partiel qui concernerait les épreuves touchées par la fuite des sujets. Selon son SG, Idir Achour, « cela pourrait se faire en juin ». De même pour Meziane Mériane du Snapest, qui avait proposé une autre session en juin. Toutefois, la décision finale concernant le baccalauréat 2016 sera annoncée aujourd'hui par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué à la presse, Sadek Dziri, de l'Union nationale des professeurs de l'enseignement et de la formation (UNPEF) à l'issue de la réunion. Les syndicats ont insisté sur « les sanctions sévères des personnes impliquées dans ces fuites qui ont touché plusieurs sujets ». Ils ont également plaidé pour « l'équité des chances entre les candidats et la crédibilité du BAC »