Des missions au cours desquelles des équipes médicales, conduites par le Pr Abbès Ziri, ont réalisé 4.506 consultations spécialisées et effectué 250 actes chirurgicaux et 147 explorations. L'annonce a été faite lors d'un point de presse animé par le Pr Ziri qui, en compagnie du Pr Salah Mansour, doyen de la faculté de médecine de Tizi Ouzou et chef de service diabétologie du CHU Nedir-Mohamed, est revenu sur la dernière mission effectuée du 21 au 27 mai dernier, à l'EPH de Tamanrasset . « Une mission qui comme les deux autres, qui avaient été effectuées dans cette même wilaya mais aussi à Illizi et Ghardaïa, a été une nouvelle fois une réussite », dira le conférencier. Il a, en outre, précisé qu'au cours de cette mission, il a été effectué 681 consultations spécialisées, 59 actes chirurgicaux, dont 34 cataractes, 20 enfants pour ectopie testiculaire et 5 en traumatologie, avec prothèse du genou et pour la première fois, de la hanche, pour porter ainsi à 2.594 consultations spécialisées, 150 actes chirurgicaux et 16 explorations réalisés dans ce jumelage avec l'EPH de la capitale du Hoggar et certaines de ses communes comme Aïn M'guel, Abalissa et Tazrout, Un EPH qui attend une autre mission pour le mois d'août prochain où les spécialistes du CHU de Tizi Ouzou iront en profondeur dans le sud de la wilaya jusqu'à Tinzaouatine. Il est à rappeler qu'à chacune de ses sorties dans le sud du pays, ce ne sont pas moins de 10 spécialités qui se « déplacent » de Tizi Ouzou, soit quatre équipes médicales (médecine interne, pédiatrie, dermatologie et cardiologie) et six chirurgicales (traumatologie, chirurgie infantile, ophtalmologie, ORL, neurochirurgie, et chirurgie thoracique) pour ces opérations de jumelage. Interrogé quant aux pathologies récurrentes rencontrées, le Pr Ziri a indiqué que ses équipes ont eu fort à faire en ophtalmologie. « 100 interventions chirurgicales de la cataracte mais aussi une autre pathologie qui est l'ectopie testiculaire qui semble affecter de plus en plus d'enfants en bas âge dans ces régions. Comme nous avons noté de nombreuses ruptures de ligaments ou fractures du genou ou de la hanche chez les sujets âgés », a détaillé le professeur. « Contrairement au nord du pays, dans le Sud, nous n'avions pas eu à affaire à des malades atteints de troubles psychiques ou psychologiques ». Par ailleurs, au cours de ce même point de presse, nous avons appris que plus d'une cinquantaine de médecins généralistes ont eu droit à une formation, assurée par le Pr Salah Mansour. Une formation qui, selon ce même responsable, a porté sur deux pathologies assez fréquentes chez les sujets consultés en médecine interne, à savoir le diabète et l'hypertension artérielle.