« L'Algérie a toujours respecté le principe de non-refoulement des réfugiés qui leur permet, ainsi qu'aux demandeurs d'asile, d'accéder à la protection internationale et de prendre contact avec le bureau du HCR pour déterminer leur statut », affirmé, hier, à Alger, le représentant du Haut-Commissariat aux réfugiés en Algérie, Hamdi Bukhari, lors d'une rencontre de célébration de la journée mondiale des réfugiés, coïncidant avec le 20 juin de chaque année. La protection des réfugiés fait part pour l'Algérie « des principes de solidarité et de valeurs, au-delà de ses engagements internationaux », a-t-il poursuivi. Tout en relevant la collaboration étroite entre le HCR et les autorités algériennes pour que les réfugiés établis en Algérie « reçoivent toute la protection nécessaire », il a rappelé la présence dans le pays de plus de 40.000 Syriens, de plus de 4.000 Palestiniens et de centaines de réfugiés issus du continent africain. Un texte de loi sur le statut des réfugiés et des apatrides est en phase d'élaboration, pour la première fois, par le ministère des Affaires étrangères, impliquant d'autres départements ministériels concernés, a-t-on appris lors de cette journée.