Le ton à cette action sera donné avec une rencontre sur es dangers de l'utilisation d'internet sans surveillance pour les enfants et les jeunes, prévue au siège de SDH en présence du représentant du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) en Algérie, Marc Lucet. La rencontre verra également la participation de Salima Souakri, championne d'Afrique et d'Algérie de judo et ambassadrice de bonne volonté de l'Unicef. La campagne de communication autour des violences liées à l'utilisation d'internet par les enfants a été élaborée par l'Unicef, en coopération avec le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme. Dans un communiqué conjoint, Unicef-Algérie et SDH précisent que « cette campagne vise, à travers plusieurs supports et canaux de communication, à mettre à disposition des familles algériennes des informations utiles pour une meilleure protection des enfants et à sensibiliser les enfants eux-mêmes sur les risques d'internet sans contrôle parental ». « Cette campagne est une première étape d'un plan d'action qui propose d'engager les jeunes eux-mêmes dans la lutte contre la violence, mais surtout contre les violences auxquelles ils peuvent être exposés sur internet, sans surveillance », souligne-t-on dans le même document. « L'utilisation d'internet par les enfants et les jeunes reste quelque chose de positif, permettant d'avoir l'accès à l'information, d'échanger et de voir son réseau social s'agrandir, de lier des contacts avec des enfants de différentes régions et cultures, chose qui contribue certainement à forger les adultes de demain », observe-t-on, notant cependant « qu'il faut aussi savoir qu'internet peut être une source de dangers, exposant les enfants à différentes formes de violence ». « C'est en partant de ce constat et sachant que la communication peut diffuser des informations importantes de prévention que la campagne nationale de communication autour des violences liées à l'utilisation d'internet par les enfants a été élaborée par l'Unicef en coopération avec le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme », a-t-on expliqué. Cette campagne nationale mobilise plusieurs autres institutions partenaires, à l'instar des ministères de la Justice, de la Communication, de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, des Affaires religieuses et des Wakfs, ainsi que la Gendarmerie nationale, la direction générale de la Sûreté nationale et l'opérateur historique Mobilis.