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Intensifier la coopération dans la lutte contre l'insécurité, le terrorisme et la criminalité 11e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien
C'est ce qu'a indiqué un communiqué sanctionnant les travaux de la 11e session du comité bilatéral stratégique algéro-malien ouverte hier à Bamako. Le communiqué signé à l'issue des travaux de ce vomité coprésidés par le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, et son homologue du Mali, Abdoulaye Diop, a réitéré l'attachement des deux parties à la mise en œuvre de la décision des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine de mettre en place une force africaine pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel. Les deux parties ont, à cet égard, appelé les Nations unies et la communauté internationale à apporter leur plein appui à la mise en œuvre de cette décision. Elles ont exhorté le Conseil de sécurité de l'ONU à prendre les mesures nécessaires pour renforcer le mandat de la Minusma et la doter de moyens et d'équipements adéquats, en vue de l'adapter au contexte sécuritaire qui menace la paix et la sécurité de l'ensemble de la région avec des risques de contagion. Elles encouragent, par ailleurs, les parties prenantes à s'investir pleinement dans la réalisation de l'objectif commun de parvenir à une paix durable et définitive, de façon à permettre au Mali de se consacrer à la lourde tâche de promoteur du développement dans les régions du Nord et dans l'ensemble du pays. Elles ont également exhorté, à ce titre, les acteurs internationaux « à poursuivre l'effort de mobilisation de l'appui politique et technique nécessaire pour la réussite de l'opérationnalisation de l'Accord. Les deux parties ont échangé, lors de cette session, les voies et moyens de renforcer la coopération bilatérale dans les domaines économique, culturel et sécuritaire. Elles se sont engagées à tenir à Bamako, dans les plus brefs délais, la 12e session de la grande commission mixte de coopération placée sous la coprésidence des Premiers ministres des deux pays. Les deux parties sont convenues de « continuer, à travers le comité, de traduire la volonté politique des deux chefs d'Etat de bâtir une relation basée sur un partenariat stratégique entre les deux pays ». La 12e session des travaux du comité bilatéral stratégique algéro-malien devrait se tenir à Alger à une date à convenir d'un commun accord. Lamamra avait mis en avant l'esprit « positif » dans lequel se sont tenus les travaux marqué par « un sentiment que le Mali tient enfin sa chance de reprendre la voie de la normalité, avec l'assurance de préserver l'intégrité de ses territoires ». « L'environnement est à l'apaisement et l'optimisme », a souligné le chef de la diplomatie algérienne. Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a, de son côté, préconisé d'aller vers des discussions en privilégiant une approche régionale. Pour Diop, les relations bilatérales entre Bamako et Alger sont d'une importance « capitale » pour la stabilisation du pays. Il n'a pas manqué de rappeler que l'Algérie a mobilisé toutes les énergies pour répondre favorablement à la demande formulée par le président Ibrahim Boubacar Keïta à son homologue algérien, Abdelaziz Bouteflika, pour aboutir à cet accord.