Photo : Makine F. La sélection nationale des joueurs locaux est désormais fixée sur le nom de son futur adversaire des demi-finales du Chan. Il s'agit de la Tunisie qui s'est imposée (1-0) samedi soir face au tenant du titre, le Congo démocratique. Un adversaire que le driver national Abdelhak Benchikha préfère de loin par rapport aux Congolais car, explique-t-il, « les tunisiens possèdent le même style de jeu que nous. Autrement dit, cette confrontation s'annonce moins contraignante pour nos joueurs notamment du point de vue de la condition physique. Ce qui n'aurait guère été le cas si on devait affronter le Congo ». Cela dit, Benchikha s'est dit confiant quant aux chances de son équipe de franchir cet écueil des Aigles de Carthage puisqu'il affirme connaître parfaitement cette sélection tunisienne. Ses points forts et ses points faibles. En plus du coach Sami Trabelsi, Benchikha connaît chaque joueur de la sélection actuelle à l'instar de Daouadi qu'il avait sous ses ordres lorsqu'il drivait le Club Africain « Tout d'abord, je tiens à féliciter nos amis Tunisiens pour leur qualification aux demi-finales. Je suis content pour eux. C'est une équipe que je connais bien. Il ne faut pas oublier que j'ai déjà exercé dans le championnat tunisien où j'ai dirigé Zarzis et le Club Africain. Cela dit, je connais chaque élément de la sélection actuelle », dira-t-il et de poursuivre : « certes, la Tunisie reste un gros morceau mais c'est une équipe qui a aussi ses défauts. Je pense qu'elle a de grosses lacunes en défense centrale comme elle l'avait démontré face au Congo, ce dont nous essayerons de profiter. En tout cas, j'ai ma petite idée pour contrer cette formation tunisienne ». En attendant, et après une journée consacrée à la récupération et aux soins à l'hôtel Coral, les camarades de Hocine Metref ont repris hier le chemin des entraînements au stade international de Khartoum en vue de préparer ce derby maghrébin contre la Tunisie. Il faut juste rappeler que les Fennecs ont bénéficié de 24 heures de repos de plus par rapport aux Tunisiens qui sortent d'un quart de finale difficile. Ce qui pourrait être un paramètre non négligeable.