L'Algérie n'a pas besoin actuellement de demander des prêts auprès du FMI, a indiqué, hier à Alger le directeur adjoint du département Moyen-Orient et Asie centrale auprès du Fonds, Adnan Mazarei. Estimant que la situation financière et économique de l'Algérie n'est « pas facile » et « presque similaire » à celle que vivent les pays exportateurs de pétrole, Mazarei a souligné que « l'Algérie n'a pas besoin du FMI financièrement », en réponse à une question sur la disposition du FMI à prêter de l'argent à l'Algérie en cas de besoin. Mazarei s'exprimait à l'issue d'une audience que lui a accordée le président du FCE, Ali Haddad. Mazarei a précisé que « les dirigeants algériens comprennent très bien la nature des défis auxquels l'Algérie doit faire face actuellement et sont en train de formuler une vision pour l'implémenter très vite ». Pour sa part, Haddad a souligné que les pouvoirs publics sont « parfaitement conscients » de cette situation et prêts à l'affronter « même si les prix du pétrole passeront en dessous des 50 dollars ».