Bejaïa accueille, dès aujourd'hui, la seconde édition de l'université des clubs scientifiques sur le nouveau campus estudiantin d'Amizour, la première ayant été abritée l'an dernier par l'Université de Boumerdès. Le projet, initialement présenté par le club scientifique de génie électrique et des énergies renouvelables SGEER, a été avalisé par le rectorat de l'Université de Bejaïa et agréé par le ministère de tutelle, a indiqué le recteur de l'Université de Bejaïa, Boualem Saïdani, qui a précisé qu'il était attendu à cet évènement, qui se déroule jusqu'au 17 juillet, plus de 350 participants, 37 clubs scientifiques et 24 établissements universitaires du pays. Cette manifestation, outre son caractère scientifique, vise à promouvoir les échanges d'expériences au sein de la communauté estudiantine, sensibiliser sur des thématiques d'actualité et faire connaître la wilaya de Bejaïa et ses universités dans la perspective de retombées positives pour la région. L'évènement, qui associe aussi bien les enseignants universitaires que les associations locales pour l'encadrement des différentes activités prévues, offre un riche programme de concours entre les clubs scientifiques, qui exposeront également leurs travaux, de sorties de découverte de la wilaya de Bejaïa dans ses facettes les plus variées (écotourisme, écologie et biodiversité, culture locale, histoire de la révolution et antique) et de conférences sur la conduite de projets, les start-up, le leadership, etc., ainsi que des spectacles culturels. L'évènement, coïncidant avec les inscriptions universitaires, permettra, par ailleurs, de faire découvrir le campus d'Amizour, un joyau architectural de 4.000 places pédagogiques, et une résidence de quelque 5.000 lits, qui n'attendent que leurs occupants pour prendre vie. Le campus d'Amizour, qui devait ouvrir ses portes l'an passé, avait été boudé. L'opposition ne s'est toujours pas estompée, selon le recteur, qui reconnaît que ce sont les enseignants qui rechignent à investir le nouvel établissement et qu'aucune solution ne se dégage encore. « Nous comptons sur l'accompagnement du ministère de l'Enseignement supérieur pour prendre la décision qu'il convient », a-t-il déclaré en précisant, toutefois, qu'il n'y avait d'autre choix que d'occuper ce campus au regard des nouveaux effectifs (près de 2.000 nouveaux bacheliers) attendus pour la nouvelle rentrée universitaire.