Une véritable course contre la montre est engagée dans les communes du nord-est de la wilaya de Médéa, affectées par le séisme du 29 mai dernier, en prévision de la prochaine rentrée scolaire. Une vingtaine d'entreprises de réalisation sont à pied d'œuvre à travers de nombreux sites abritant des structures éducatives, partiellement ou totalement endommagées par le séisme. Les établissements scolaires Chahid Ali Mouissi, Aïssa Diabi, Mohamed Khelifi, Mohamed Mazouni, Moussa Charfaoui et Mohamed Abad, situés dans les communes de Mezghena, Guel El-Kebir, El-Azzizia et Mihoub, se sont transformés depuis peu en ruche d'abeilles où tout le monde s'active pour être au rendez-vous. Pour les autorités locales, tous les efforts doivent être déployés afin d'éviter un retard dans la scolarisation de centaines d'élèves issus de ces communes et veiller à ce que les infrastructures affectées soient de nouveau opérationnelles à la rentrée. « Nous allons tout mettre en œuvre pour qu'il n'y ait plus aucune trace de ce séisme d'ici à la rentrée scolaire », a déclaré le wali de Médéa, Mostefa Layadhi, lors d'une visite d'inspection, lundi après-midi, à travers les communes de Guel El-Kebir, El-Azzizia, Mezghena et Mihoub. Le chef de l'exécutif a affirmé, devant des citoyens et des responsables locaux du secteur de l'éducation, que la priorité du plan de réhabilitation décidé par les autorités revient à ce secteur, vu son impact direct sur une frange importante de la population des régions affectées par le séisme et le souci des pouvoirs publics de réunir les conditions d'un retour rapide à une vie normale au niveau de cette partie de la wilaya. Des instructions fermes ont été données sur place par le wali pour achever, avant la rentrée scolaire, les blocs pédagogiques devant accueillir les élèves issus de ces communes, non sans évoquer la possibilité, en cas de retard, de recourir au préfabriqué afin de répondre aux besoins des staffs administratifs affectés à ces établissements.Cette solution devrait se limiter aux établissements fortement endommagés par le séisme et dont la réhabilitation nécessiterait plusieurs mois, a assuré le chef de l'exécutif local, signalant que la décision définitive concernant le recours au préfabriqué sera tranchée dans les tout prochains jours.