« Je me réjouis de cette séance de travail qui aura été un temps fort dans le dialogue stratégique entre les deux pays qui s'approfondit, s'élargit et dégage de plus en plus de convergences significatives », a déclaré Lamamra à la presse à l'issue de son entretien avec Blinken, en visite de travail de trois à Alger. Affirmant qui cette séance de travail a été « très utile, productive et encourageante », le chef de la diplomatie algérienne a relevé qu'« aujourd'hui, sous l'impulsion du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et du président Barack Obama, nous construisons un partenariat stratégique qui couvre toutes les dimensions dans le domaine bilatéral avec des avancées en matière de coopération et de partenariat économique et aussi culturelle ». Dans le domaine culturel, Lamamra a fait savoir qu'une école américaine sera bientôt fonctionnelle à Alger, ce qui prouve, a-t-il dit, « à quel point les relations humaines sont extrêmement importantes dans cette relation de qualité ». Lamamra a en outre évoqué la 7e session du dialogue au niveau des ministères de la Défense nationale des deux pays qui vient de se terminer à Washington. « Nous avons travaillé depuis longtemps la main dans la main dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et pour le renforcement de la coopération. Notre coopération, nos échanges, nos dialogues s'étendent à tous les points chauds et les crises internationales ». A ce propos, il a indiqué que l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique ont « beaucoup de convergences quant à la nécessité de solutions politiques et pacifiques, conformes aux principes et buts de la Charte des Nations unies ». « Nous essayons aussi, à l'occasion de visites de cette nature, chacun en ce qui le concerne, à apporter des solutions à la crise libyenne mais aussi à d'autres situations conflictuelles dans notre région et à travers le monde », a souligné Lamamra. Dans le même sillage, le chef de la diplomatie algérienne a relevé qu'au cours de cet entretien, « une référence opportune a été faite à notre histoire partagée de mouvements de libération nationale ». « Ce n'est pas pour rien que les Etats-Unis célèbrent leur fête d'indépendance le 4 juillet et l'Algérie le 5 du même mois », a fait observer Lamamra, rappelant que cette année l'Algérie a reçu un message de félicitations « tout à fait agréable » de l'ambassadeur des Etats-Unis à Tokyo, Caroline Kennedy. « Elle a évoqué, pour l'occasion, l'engagement de son père, le défunt président américain, John-Fitzgerald Kennedy, au côté de la lutte pour l'indépendance de l'Algérie, symbolisant ainsi l'engagement et l'attachement de la nation américaine aux mêmes valeurs et aux mêmes objectifs », a-t-il conclu.