Chamboulement dans certaines «phases» de jeu et corrigendum dans d'autres chapitres de la pratique et de la gestion sur fond de révision à la hausse des sanctions au cas de non-respect de la réglementation en vigueur. C'est en résumé la lecture ou le relevé des conclusions du bureau fédéral de la FAF lors de sa dernière réunion (20 mars) tenue à l'hôtel Sheraton. Quatre chapitres, parmi tant d'autres, peuvent être considérés comme les faits saillants de ce conclave à l'exemple de la violence et du fair-play, la DTN et les équipes nationales, code disciplinaire, amendement des règlements généraux. La nouveauté dans la lutte contre la violence est l'introduction du prix du fair-play (coupe et prime aux lauréats, c'est-à-dire les clubs) en fin de saison pour toutes les divisions (I, II, inter-régions, régions, honneur). La prime de la DI est arrêtée à la somme de 2 millions de dinars. Les sanctions seront, à leur tour, très sévères. Concernant la DTN et les équipes nationales, la FAF, à l'instar des autres fédération aux plans continental et mondial, va procéder, pour le pourvoi de directeur technique et sélectionneurs, par à jun appel à candidature pour s'assurer une meilleure consultation à même d'un recrutement judicieux. Ce qui veut dire que l'ère Tikanouine prend fin. Même Saâdane risque sa place si les objectifs de la nouvelle FAF ne seraient pas réalisés. Dans ce registre, Raouraoua a fait exception en décidant de rappeler l'ex-coach, Azzedin Chih, à la barre technique des équipes nationales A et B des féminines, un poste que Chif avait occupé avant de se voir confier une autre mission durant le mandat de Haddadj et qui (le changement) n'a rien apporté au football féminin. Le retour de Chih fera sûrement plaisir aux joueuses de l'équipee nationale (A et B). Pour clore ce dossier DTN-sélectionneurs, la FFA a décidé de confier la gestion de la DTN, après constatation de défaillances, à une commission ad hoc. Quant aux amendements des règlements généraux, le BF de la FAF a voté quelques articles à caractère dissuasif pour mettre fin à une certaine anarchie à l'exemple des forfaits, arrêts de match, abandon et autres causes comme la panne d'électricité. Pour ce dernier cas, le match n'est arrêté qu'au bout d'une attente de 45 minutes pour être rejoué le lendemain en diurne (durant la journée) si le score était à égalité ou en faveur de l'équipe locale. Si c'est le club visiteur qui menait au score avant la panne, le résultat est homologué tel quel. Une décision qui n'a pas fait l'unanimité. «Imaginez que l'équipe visiteuse score dès la 2e ou la 3e minute et qu'à cet instant les projecteurs s'éteignent...» se désole un président d'un grand club de l'est du pays. Concernant les forfaits (avec récidive), la sanction est lourde (3 points défalqués avant la prononciation de la rétrogradation et de grosses amendes allant jusqu'à 100 millions de centimes). La prochaine réunion du BF de la FAF aura lieu le 1er avril. Va-t-on ouvrir l'épineux dossier de l'arbitrage ? Mokrane H.