Le président du comité national algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, Saïd Ayachi, a affirmé que l'organisation de l'université d'été est une initiative de la société algérienne et réalisée par la ferme volonté du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui a apporté son appui à la cause sahraouie depuis le début du conflit. Comme il a salué le rôle des autorités algériennes pour le succès de l'université d'été, une tribune de dialogue et d'échange entre cadres du Front Polisario précisant que les interventions des enseignants algériens constituent une contribution à la lutte du peuple sahraoui pour son droit immuable et reconnu par l'ONU mais aussi par l'UE et l'UA. Mohamed Bouguettaya, membre du comité central du FLN, a rappelé que l'université d'été intervenait dans un contexte particulier pour la RASD qui poursuivra le parcours mené par le défunt président sahraoui Mohamed Abdelaziz. Cette édition est marquée, a-t-il poursuivi, par les exploits réalisés par le Front Polisario à l'échelle internationale notamment l'« échec » du souverain marocain à propos de l'expulsion des membres de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara Occidental. Le président du parti Front El Moustakbal, Belaïd Abdelaziz a affirmé que le peuple algérien demeurera toujours aux côtés des Sahraouis et appuiera leur cause juste. Le président du Parti du renouveau algérien, Lakhdar Belmahi, a souligné que les Algériens sont convaincus que le peuple sahraoui finira par exercer son droit à l'autodétermination. Notons que des cadres, des membres de la société civile algérienne et des personnalités internationales activant dans la défense des droits de l'Homme participent à ce rendez-vous qui durera jusqu'au 22 août et placé sous le thème « L'Etat sahraoui est la solution ». Le président sahraoui, Brahim Ghali, l'ambassadeur de la RASD à Alger, Bechraya Hamoudi Bayoun, le président de l'université d'été et des responsables sahraouis ont pris part à l'ouverture de ce rendez-vous aux côtés des représentants de partis politiques algériens, ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité à Alger.