Les travaux de l'université d'été des cadres du Front Polisario et de la République arabe sahraouie démocratique (Rasd) se sont ouverts hier, à Boumerdès, avec la participation de plus de 400 cadres dont des membres du gouvernement et des représentants du Front Polisario et du peuple sahraoui dans les territoires occupés. Le coup d'envoi de cette rencontre qui en est à sa sixième édition, a été marqué par la présence du Premier ministre de la Rasd, Abdelkader Taleb Omar, de plusieurs ambassadeurs de pays étrangers en Algérie, du président de la Commission nationale algérienne de solidarité avec le peuple sahraoui (Cnasps) ainsi que des présidents de partis politiques algériens, d'élus à l'Assemblée populaire nationale (APN), de chercheurs universitaires et de représentants de la société civile. Ce rendez-vous dont les travaux se poursuivront jusqu'au 12 août prochain, porte le nom du martyr sahraoui Hassan El Ouali et est placé sous le slogan «La politique marocaine dans la région: expansion, promotion de la drogue et instabilité». La série de communications programmées pour la première journée de cette rencontre a été entamée par le président de cette université d'été, Amine Mohamed Moulay Ahmed, qui a salué «la position constante et courageuse de l'Algérie vis-à-vis de la question sahraouie, en dépit des conséquences politiques mondiales et régionales d'une telle prise de position». Pour sa part, Ibrahim Ghali, ambassadeur de la Rasd en Algérie, a souligné que la tenue de cette université d'été intervient dans un contexte marqué par «la poursuite de la politique répressive et d'atteintes aux droits de l'homme, par l'occupant, sur le territoire sahraoui». De son côté, le président de la Cnasps, Saïd El Ayachi, a déclaré que cette rencontre est une «tribune populaire, politique et médiatique pour des échanges d'expériences, de dialogue et de discussions autour de sujets portant sur la lutte du peuple sahraoui».