Les autorités d'occupation marocaines continuent à imposer le silence sur la «répression sanglante» du camp de la liberté de Gdeim Izik à El Layoune, a souligné hier au camp du 27-Février (Tindouf), la militante sahraouie des droits de l'homme des territoires occupés, Mme Zidane Doukali. Cette militante qui affirme être témoin de deux étapes de la lutte du peuple sahraoui, a relevé que «rien n'a changé dans l'attitude répressive des autorités marocaines». «Le peuple sahraoui a gagné en maturité politique. Le camps de Gdeim Izik démantelé par l'occupant en est la consécration de cette maturité dans l'organisation politique», a-telle encore souligné. «Le camp de Gdeim Izik est aussi une réponse du peuple sahraoui à l'occupant pour lui dire qu'après 30 ans, le même combat continue sous d'autres formes pour un seul objectif, celui de l'indépendance», a-t-elle poursuivi. Le nombre de morts est important, a soutenu Mme Doukali qui a affirmé «qu'il y a même des témoins oculaires qui parlent de fosses communes».