Le match est prévu le 4 septembre prochain au stade Tchaker de Blida comptant pour la sixième et ultime journée des éliminatoires de la CAN 2017. Un rendez-vous sans enjeu dans la mesure où les Verts sont déjà qualifiés au tournoi du Gabon. Avant d'entamer demain son stage de préparation au Centre technique national (CTN) de Sidi Moussa, le successeur de Gourcuff a animé, hier matin, une conférence de presse au stade 5-Juillet. Le conférencier n'y est pas allé par quatre chemins pour souligner que « le rendez-vous contre le Lesotho ne peut aucunement servir de référence pour préparer la première sortie des éliminatoires du Mondial 2018 contre le Cameroun ». Et de préciser : « Je vais essayer de tirer pendant le match du 4 septembre prochain le maximum d'enseignements sur les points faibles et forts de l'équipe nationale. Cela me sera, de toute évidence, très utile en vue de préparer la rencontre contre la sélection camerounaise. » Le décor est, du coup, planté. Le technicien serbe n'est pas venu à la rencontre de la presse pour verser dans le langage uniquement bon pour la consommation. Il reconnaît, en effet, que le prochain duel contre le Lesotho est loin d'offrir le même contexte pour tirer une idée sur la disposition des Verts de relever positivement le défi contre les Lions indomptables. Rappelons la convocation de 23 joueurs en prévision de la joute du 4 septembre. Parallèlement à l'intégration pour la première fois de Ferhani (JS Kabylie) et Bennacer (Arsenal), le groupe des Verts devrait enregistrer la défection de deux joueurs, blessés. Il s'agit de Ghezzal (Lyon) et Feghouli (West Ham). Interrogé sur les critères adoptés avant la mise en place de la liste des 23 d'autant plus que le nouveau coach est peu informé sur les Verts, Rajevac a avoué avoir recouru à la précieuse aide de son adjoint, Nabil Neghiz. « Les résultats de mon travail dans six mois » Peu pragmatique quand il s'agit de se prononcer sur ses projets pour la meilleure sélection africaine (au classement FIFA), le finaliste malheureux de la CAN 2010 avec les Black Stars a déclaré : « Mes projets de jeu pour l'Algérie ? Je vais faire en sorte d'être toujours meilleur que ses adversaires. » Une évidence. Invité à plus d'explication sur ce point, l'entraîneur serbe poursuit : « Je veux toujours gagner mes matches. L'idéal est de joindre le résultat à la qualité. Si j'avais à choisir entre les deux, j'opterais pour une victoire, même avec un petit 1 but à 0. Je dois travailler avec mes joueurs afin de créer un groupe dur et agressif sur la surface de jeu. Contre la Côte d'Ivoire en coupe d'Afrique, l'Algérie l'a emporté grâce au courage, l'engagement et la volonté de ses joueurs. Le vestiaire compte également beaucoup pour moi. Avoir un groupe qui vit bien constitue un atout capital. » L'orateur révèle, dans ce contexte, que les résultats de son travail avec l'équipe d'Algérie seront tangibles dans six mois. « Je demande un peu de patience », réclame-t-il des médias et des supporters, selon lui très attachés aux Verts.