« Le dossier concernant les projets AADL1 sera bientôt bouclé.D'ici à la fin du mois de décembre pour certaines wilayas et d'ici à février 2017 pour ce qui est d'Alger, car le taux d'avancement pour la capitale atteindra d'ici à la fin de l'année les 60 % à 65% », a-t-il déclaré en marge d'une visite d'inspection du chantier de la Grande-Mosquée d'Alger. Pour ce qui est du programme de location vente AADL 2 (2013), le ministre a indiqué qu'il pourrait y avoir une augmentation du prix des mensualités qui variera entre 19 et 23%, affirmant néanmoins que le prochain versement qui est de 25% du prix du logement sera comme prévu par la loi. « Dans certaines wilayas, les souscripteurs de 2013 pourront bénéficier de leur logement dès le mois de septembre, à l'instar de la wilaya de Khenchla et Batna », a encore indiqué Tebboune. Interrogé à propos des souscripteurs qui préfèrent payer leurs logements cash, le ministre a assuré qu'il y aura des mesures d'encouragement. « Pour les souscripteurs AADL 1 qui veulent payer sur une période de 5 ans au lieu de 10 ans, ils sont les bienvenus. Et pour cette catégorie, la période ou le logement ne peut être vendu ni loué pourrait être diminuée », a détaillé le ministre, précisant que cette mesure a été proposée au Premier ministre pour validation. L'examen du calendrier de distribution des logements pour les souscripteurs 2001-2002 et l'évaluation de l'avancement des travaux des projet AADL1 et 2 a été, par ailleurs, au menu d'une rencontre tenue la semaine passée entre Tebboune et des représentants de l'agence AADL. Le ministre a déploré, à cette occasion, le retard enregistré dans le démarrage des projets AADL2 à Tizi Ouzou, Blida et Bouira en raison de problèmes du foncier. A Tizi Ouzou, l'opposition de citoyens à l'implantation de ces projets sur plusieurs sites a particulièrement bloqué le lancement du programme affecté à cette wilaya. Concernant la wilaya de Blida, où 20.000 souscripteurs AADL2 sont enregistrés, « les autorités locales n'ont pas encore tranché sur le choix du foncier, ce qui a retardé le lancement des chantiers », selon cette source. La construction de 1.200 logements AADL n'a toujours pas démarré à Bouira, bien que l'entreprise de construction soit choisie et toutes les études effectuées en 2013.