Le bilan communiqué par le sous-lieutenant Bendouha Rabah, chargé de communication à la direction de la Protection civile à Tipasa, fait également mention de 6.872 inter-ventions effectuées sur les sites de baignade. En tout, 10 estivants ont trouvé la mort des suites de noyade. La majorité, c'est-à-dire neuf victimes, ont péri dans des zones rocheuses interdites à la baignade, donc non surveillées. Il ressort aussi que les interventions rapides des surveillants des plages ont permis le sauvetage de 4.514 baigneurs d'une mort certaine. Un nombre important, dans la mesure où la moyenne quotidienne de cas de noyade est d'au moins 50. « Pour ce qui est des victimes de blessures de différentes origines, nos effectifs ont soigné sur place, c'est-à-dire sur les plages, 1.745 personnes, alors que les cas ayant nécessité une évacuation vers les structures de santé de la wilaya sont de 603 », détaille le sous-lieutenant Bendouha Rabah. Comparativement à la même période de l'année précédente, on remarque quasiment une constance en termes d'affluence. « Du 1er juin au 4 septembre 2015, nous avons recensé exactement 6.436.800 estivants qui se sont rendus sur les sites de baignade autorisés à Tipasa. Un nombre un peu plus supérieur à celui enregistré cette année », compare le même officier. Bien que l'affluence enregistrée l'été dernier soit presque similaire à celle relevée cette année, il n'en demeure pas moins que le bilan des décès par noyade s'y rapportant est nettement moins lourd, puisqu'il en a été comptabilisé cinq, tous survenus dans les zones rocheuses. Idem pour le nombre des interventions où l'on remarque une nette progression cet été, dans la mesure où celles-ci sont passées de 5.978 à 6.872. « Le nombre des personnes sauvées au cours de la même période de l'année écoulée est de 1.919 et les blessés soignés sur place est de 3.732. Aussi les victimes de blessures ayant nécessité une évacuation en urgence représentent-ils 322 cas », souligne le même interlocuteur. Depuis la rentrée scolaire, le rush vers les plages de la wilaya a sensiblement diminué, en dépit de la montée du mercure. « J'attends le week-end pour me rendre en famille à la plage, manière de dire au revoir à la mer », promet Ahmed de Hadjout. Pour Ali, de Tipasa, le temps n'est plus au farniente et aux interminables séances de bronzage. « Finies les vacances pour 2016 ! Nous sommes déjà pris dans le tourbillon de la rentrée avec tout ce que cela suppose comme dépenses », confie ce dernier. Toujours est-il et quelle que soit la saison, les plages de Tipasa savent comment attirer ses amoureux qui, l'espace d'une promenade ou d'une contemplation de la beauté des paysages, aiment bien y passer de longues heures, loin de tout souci de la vie quotidienne.