Un « pic » historique de consommation d'eau atteignant 1,235 million m3/jour (1,2 milliard de litres) a été enregistré à Alger le jour de l'Aïd El Adha, a indiqué, hier, la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger (Seaal) dans un communiqué. Cependant, les communes de la partie ouest de la capitale « ont souffert de perturbations pendant les deux jours de l'Aïd », a-t-elle précisé, alors que toutes les installations de Seaal « ont tourné à pleine capacité » durant cette fête. En effet, explique-t-elle, « les conditions météorologiques et la pointe exceptionnelle de consommation ont conduit à atteindre les limites du système d'alimentation en eau potable ». En outre, elle signale qu'au deuxième jour de l'Aïd, deux installations stratégiques (l'usine de traitement du SAA et la station de pompage SP3), qui alimentent l'ouest de la capitale, ont connu une rupture totale d'alimentation en énergie électrique pendant 5 heures, provoquant l'arrêt de l'alimentation en eau potable à Alger-Ouest. « Les équipes de la Seaal, totalement mobilisées pendant ces deux jours, n'ont ménagé aucun effort pour rétablir autant que possible la situation en opérant des manœuvres hydrauliques afin de minimiser l'impact de cette conjonction d'évènement sur les citoyens », poursuit la même source. « Un bilan détaillé est en cours pour tracer un plan d'action pour sécuriser durablement la partie ouest d'Alger qui reste malheureusement vulnérable, tant au plan hydraulique qu'électrique », note la Seaal, qui réaffirme son engagement à assurer, avec tous les moyens dont elle dispose, la qualité du service public.