Andrew Warren, ancien responsable de la CIA en Algérie, a été condamné à 65 mois de prison après avoir reconnu qu'il avait drogué puis agressé sexuellement une femme dans l'enceinte de l'ambassade des Etats-Unis à Alger, en février 2008. Selon un communiqué du ministère de la justice américaine rapporté par les agences de presse, le mis en cause (43 ans) a également été condamné à 10 ans de liberté sous condition, un fois la peine de 65 mois purgée. Warren a plaidé coupable d'avoir, alors qu'il se trouvait à l'ambassade des Etats-Unis à Alger, théâtre des faits, agressé sexuellement une femme qu'il avait au préalable pris le soin de droguer, la rendant inconsciente. Il a également, ajoute la même source, plaidé coupable d'avoir, le 26 avril de l'année écoulée, consommé de la cocaïne tout en tenant entre ses mains un pistolet semi-automatique calibre 9. C'est après que les médias américains eurent, en janvier 2009, annoncé l'ouverture d'une enquête judiciaire sur les agissements de M.Warren, que l'affaire a éclaté. L'ambassade américaine à Alger avait indiqué quelque temps après que l'intéressé avait été prié de quitter ses fonctions, ajoutant qu'il avait regagné son pays. Il est à signaler que des témoignages sous serment de deux femmes affirmant avoir été droguées puis violées par M. Warren en septembre 2008 avaient, à l'époque, étaient rapportés par la chaîne américaine ABC. Selon CNN, les enquêteurs avaient également découvert au domicile de l'agent des “comprimés”, ce qui a eu pour effet d'alimenter la thèse des victimes.