Le secrétaire général du Mouvement Nahda, Mohamed Douibi, a fait état, hier, à Alger, des préparatifs de son parti aux prochaines échéances électorales, qu'il a qualifiées d'« étape importante pour une véritable transition démocratique ». Intervenant devant les cadres du Mouvement lors d'une conférence sous le thème « Les échéances politiques : enjeux et défis », Douibi a affirmé que « la participation du Mouvement aux prochaines échéances électorales relève du ressort du Conseil de la choura (consultatif) même si les préparatifs ont été lancées ». Le secrétaire général du Mouvement Nahda a indiqué que la situation actuelle « difficile » « ne pousse nullement notre Mouvement au pessimisme et à la démission de la vie politique, bien au contraire, elle attise l'esprit du militantisme politique et de la présence sur la scène de la compétition ». « Le droit le plus fondamental est le droit au choix, à la participation, à la différence, à l'expression et à la coexistence sur la base de la citoyenneté », a-t-il soutenu. Soulignant les défis marquant les prochaines échéances, le secrétaire général du Mouvement Nahda a cité « la consécration de la bonne gouvernance et d'un véritable régime démocratique, le défi du développement et la sortie de la sphère du sous-développement et le défi de bâtir un système d'information garantissant le droit de s'informer, le droit d'opinion et le droit d'accès à l'information ». Il a évoqué, en outre, le défi de restituer à l'Algérie son rôle pionnier au plan régional et international. Il a estimé, en outre, que le défis de la participation à ces échéances consistent en la lutte contre la démobilisation en redonnant confiance aux citoyens en le processus électoral et en leur permettant de jouer leur rôle dans ce processus, et d'en garantir l'intégrité et la transparence à travers la lutte contre la fraude et les manipulations des résultats des élections. Douibi a affirmé, dans ce sens, que le défi de « l'intégrité et de la transparence des élections » ne saurait être relevé par la simple présentation du dossier de préparation des élections à une « commission de supervision représentant le peuple », estimant que la commission décidée par la nouvelle loi organique « n'est pas en mesure d'accomplir sa mission en raison de la nature de sa formation et de la mission dont elle est investie ». Concernant la rentrée scolaire, Douibi a affirmé que « le Mouvement Nahda refuse que l'élève soit construit en dehors de l'esprit de la société algérienne et de son histoire et a appelé à la mise en place d'un système élaboré par des experts et des spécialistes en Algérie ».