Le coup de starter de la dixième édition du Salon professionnel international de l'industrie a été donné, hier, au Palais des expositions des Pins maritimes, par le directeur chargé de la promotion des investissements auprès du ministère de l'Industrie et des Mines. S'étalant jusqu'au 6 du mois en cours, ce Salon, qui regroupe une centaine d'exposants nationaux mais aussi étrangers représentant les quatre pays participants, à savoir la France, la Chine, la Turquie et la Tunisie, constitue une opportunité pour ceux qui sont à la recherche de partenariats. L'occasion est également propice pour la plupart des exposants qui veulent présenter leurs nouveautés placées sur le marché, qui sont donc à la recherche d'acquéreurs. Organisé par Batimatec Expo, en partenariat avec la Chambre de commerce et de l'industrie Provence-Alpes-Côte d'Azur (CCI Paca) et le Club d'affaires pour le développement des entreprises françaises en Algérie (Cadefa), ce Salon propose un éventail d'offres liées au secteur industriel en matière d'équipement et accessoires, sous-traitance, maintenance, service machine et outillage, mesure qualité, sécurité mais aussi conditionnement, stockage et manutention des produits, pour ne citer que ceux-là. La participation algérienne est marquée par la présence des grands groupes industriels publics, entre autres, Gica, spécialisé dans le ciment et dérivés, ENCC, dans la chaudronnerie et la charpente métallique, ENG, dans les granulats, et BCR dans la boulonnerie, coutellerie et robinetterie. La PME privée est également au rendez-vous, a fait savoir le président-directeur général de Batimatec Expo, Raouf Stiti. « C'est un espace qui offre diverses perspectives de développement des affaires en favorisant l'émergence des facteurs indispensables aux réelles stratégies d'investissement. La participation algérienne est de plus en plus importante. Nous avons constaté qu'il y a une volonté politique très importante pour développer l'industrie dans notre pays et nous considérons la PME comme le moteur de ce développement », a-t-il dit. La France se positionne en tête de liste avec 12 exposants dont la plupart sont des habitués de ce Salon. Comme c'est le cas de Ficep France qui a un bureau de liaison en Algérie. Spécialisée dans la chanfreineuse portable pour tôles et tubes, cette entreprise ambitionne de renforcer sa présence en Algérie avec la perspective d'installer une usine de fabrication localement. Selon la directrice générale de Cadefa, Sabrina Bouafassa, elles sont nombreuses les entreprises françaises qui ont manifesté pareil intérêt. Pour celles qui participent pour la première fois à ce Salon, elles tâtent le terrain et ont comme objectif de placer leurs produits sur le marché algérien. L'introduction de la Chine au DTS va booster les transactions commerciales Depuis le 1er octobre dernier, la Chine a intégré sa monnaie dans les droits de tirage spéciaux (DTS), un instrument monétaire international créé par le FMI en 1969 pour compléter les réserves de change officielles existantes des pays membres, aux côtés des quatre autres devises internationales à l'image de l'euro, le dollar américain, la livre sterling et le renminbi. « Aujourd'hui que nous sommes dans les DTS, nos relations commerciales seront renforcées. Nous ne serons plus contraints de faire le change en euros ou en dollars pour nos transactions commerciales », a indiqué Cheng Gong, administrateur manager du groupe Sinoma, spécialisé dans la fabrication d'unités de production de ciment. Parmi les projets en cours de lancement, il a cité la deuxième ligne de Zahana et la cimenterie de Béchar en partenariat avec le groupe Gica, dont les travaux vont commencer avant la fin de l'année en cours avec un délai de réalisation de 30 jours. Le groupe Sinoma compte également investir dans les travaux des mines, la fibre de verre et la charpente métallique.