Amar Ghoul, président de TAJ, présentera bientôt une charte sur l'éthique politique qui permettra, selon lui, de contribuer à hisser le niveau de l'activité politique en Algérie. Lors d'une conférence de presse organisée au siège de son parti à Alger, il a expliqué que son projet œuvre à asseoir une activité politique basée sur le respect d'autrui et un langage constructif et loin des guéguerres, de l'invective et des critiques non fondées. En soutenant la proposition du président de la République concernant la nomination d'Abdelwahab Derbal à la tête de la Haute-Instance de surveillance des élections, le président du parti TAJ estime que si la Constitution est respectée notamment en ce qu'elle prévoit en matière de régularité du scrutin, « les prochaines législatives seront une fête et l'Algérie aura franchi un pas dans la construction démocratique ». Parlant des échéances électorales prochaines, Ghoul annonce que son parti est prêt à se lancer dans la bataille avec un programme riche et des candidats jeunes ayant un niveau d'instruction leur permettant de maîtriser n'importe quel dossier politique, social ou économique. Sur ce sujet, Amar Ghoul a réitéré sa demande au gouvernement de réviser les critères de choix des candidats aux élections locales et législatives. Selon lui, à l'avenir, il faut que les élus soient dotés d'un bagage intellectuel qui leur permettra d'examiner les dossiers que ce soit au niveau des communes ou du Parlement. « Il faut avoir des élus capables d'apporter un plus et d'enrichir la vie politique par de nouvelles idées constructives dont l'Algérie a vraiment besoin », estime-t-il. Interrogé sur les dernières déclarations d'Amar Saâdani, le président de TAJ s'est refusé à tout commentaire. « Tout responsable d'un parti politique est libre de ses propos », argue-t-il. Evoquant le volet économique et social, le conférencier a appelé au soutien d'une politique économique basée sur la croissance et non sur l'austérité. Comme il pense qu'il faut maintenir la politique d'investissement et améliorer le climat des affaires. La réalisation de cet objectif nécessite, à ses yeux, de revoir le système monétaire et démanteler le marché informel.