Bach et Mme Koike se sont accordés pour créer un groupe de travail, composé des autorités de la ville de Tokyo, du CIO, du comité d'organisation Tokyo 2020 et du gouvernement japonais, afin de juguler les coûts. Le budget des JO-2020, en constante augmentation, risque de dépasser les 3.000 milliards de yens (près de 27 milliards d'euros). « Le CIO s'engage pleinement à ce que les Jeux soient réalisables et conçus dans la durée », a dit M. Bach. « Nous pouvons très bien examiner le budget de Tokyo 2020, regarder les coûts et voir comment ensemble nous pouvons rendre tout cela plus faisable ». Un article du quotidien Asahi Shimbun affirmait mardi que le CIO envisageait de déplacer en Corée du Sud le site de kayak et d'aviron, un des trois ayant attiré l'attention pour leur coût. M. Bach ne s'est pas exprimé directement au sujet de cette information de presse, se contentant de dire que le CIO allait « respecter la libre concurrence », dans une allusion au fait que Tokyo a remporté l'organisation des jeux pour 2020. « Nous ne changeons pas les règles de la compétition après l'élection », a-t-il ajouté. A quatre ans de l'échéance, le Japon accumule les revers. Le stade Olympique n'est pas encore sorti de terre, après l'abandon du projet initial jugé trop onéreux. Parmi les autres déboires, les organisateurs ont dû changer de logo, le desi-gner choisi ayant un passif de plagiats.