Une rencontre durant laquelle les deux parties ont exprimé leur volonté de renforcer les relations bilatérales. D'où l'idée de signer un accord commun pour la mise en place d'un conseil d'affaires algéro-suédois. Pour Bouchouareb, il est nécessaire de passer des échanges commerciaux et de la coopération technique vers un partenariat industriel basé sur la coproduction, notamment dans les secteurs dans lesquelles excellent les entreprises suédoises, à l'instar des mines, du numérique, des télécommunications, des énergies renouvelables, de la mécanique et l'industrie pharmaceutique. « L'Algérie pourrait constituer un véritable relais de croissance pour les entreprises suédoises à la recherche de nouveaux marchés pour se diversifier en dehors de l'espace européen », souligne-t-on dans le communiqué du ministère de l'Industrie et des Mines. Aspirer à dynamiser la coproduction constitue « un levier bénéfique pour les deux parties et l'Algérie dispose des capacités pour devenir une plate-forme régionale pour les firmes suédoises », selon Bouchouareb. De son côté, le ministre suédois a exprimé l'intérêt des entreprises suédoises pour le marché algérien. Il est convenu d'organiser un déplacement en Algérie d'hommes d'affaires suédois afin d'identifier les opportunités de partenariat dans des secteurs prioritaires comme les mines, la mécanique et la sous-traitance, les énergies renouvelables et l'industrie pharmaceutique. Au deuxième jour de sa visite, Bouchouareb a été reçu par le secrétaire d'Etat près le ministre de l'Union européenne et du Commerce, Oscar Stenstöm, comme il a visité les sites industriels de plusieurs entreprises suédoises présentes en Algérie dans divers secteurs. Ils étaient nombreux les responsables de sociétés à avoir fait part de leur volonté à venir investir en Algérie, à l'image de ceux de ABB, spécialisée dans l'énergie, particulièrement la conception et la fabrication d'équipements d'exploitation minière et de réseaux pour l'alimentation des sites miniers en énergie. Elle s'intéresse au développement des énergies renouvelables et des mines. Le groupe Midroc Electro a affiché le même intérêt. Au niveau du groupe Volvo, les discussions ont porté sur un projet d'investissement en Algérie portant sur le montage en phase préliminaire puis la production de tracteurs routiers. Le groupe SSAB, leader mondial dans le domaine des aciers spéciaux et des solutions aux entreprises activant dans la filière sidérurgique, est aussi à la recherche de partenariat. La délégation ministérielle s'est rendue dans d'autres entreprises, dont le constructeur Scania pour un partenariat industriel et technologique pour la fabrication en Algérie de plusieurs modèles de sa gamme de tracteurs routiers.